Que ferais-je si je ne devais plus travailler ? Spoiler : Pas grand-chose

Publié le 16 mars 2025 à 11:15

On a tous rêvé un jour de ne plus travailler. Dites-moi que je ne suis pas seul à m'imaginer sirotant un cocktail sur une plage, les pieds en éventail, pendant que d'autres enchaînent les réunions Teams et les deadlines stressantes ?

Mais soyons honnêtes : si je ne devais plus travailler, ce serait probablement un joyeux chaos. Voici à quoi ressemblerait mon planning ultra-productif d’une journée sans emploi.

9h30 : L'art de se réveiller sans contrainte

Fini le réveil strident à 6h30 ! Je me lèverais naturellement, bercé par le chant des oiseaux (ou plus réalistement par le chat qui me mord les orteils parce que sa gamelle est vide).

10h00 : Petit-déjeuner gastronomique

Je prendrais enfin le temps de me préparer un véritable petit-déjeuner : pancakes, jus frais, café savamment dosé. Bon, en réalité, après trois jours de motivation, je finirais par engloutir des tartines de Nutella debout devant le frigo.

11h30 : Découverte de nouvelles passions

Je me lancerais à fond dans des activités enrichissantes. Apprendre le piano ? Faire de la poterie ? Spoiler : je regarderais des tutos YouTube en pensant être l’élève prodige de la prochaine édition du Meilleur Pâtissier. Spoiler n°2 : je me lasserais avant même d'avoir acheté le matériel.

14h00 : L'appel du canapé

Après un repas digne d'un chef (livré par un autre parce que la flemme), je m'accorderais une pause bien méritée sur le canapé. Netflix, sieste, défilement intensif sur Instagram... Autant dire que mon "temps libre" serait géré avec la plus grande discipline.

16h00 : La bonne volonté du sport (ou pas)

Je me jurerais de profiter de cette vie sans travail pour faire du sport. Running, yoga, fitness… Et pourtant, le plus gros mouvement de ma journée resterait probablement celui de tendre le bras pour attraper les chips posées sur la table basse.

18h30 : Vie sociale et apéro

Je serais enfin disponible pour voir mes amis plus souvent ! Du moins ceux qui ne travaillent pas. Et comme par hasard, eux ont un emploi du temps de ministre. Du coup, l’apéro se ferait en solitaire, devant une émission de télé-réalité que je critiquerais en me promettant de ne plus jamais regarder (et pourtant, demain, je remettrais ça).

22h00 : Résolutions nocturnes

Le soir, face à ma propre existence, je me ferais de grandes promesses : "Demain, je me mets au sport, je lis un livre, j'apprends une langue et je cuisine sainement." Et puis, je m'endors, bercé par l'illusion de ma propre productivité future.

Conclusion ?

Ne plus travailler, c’est une belle idée sur le papier. Mais dans la réalité, ce qui nous comble vraiment, ce n’est pas seulement le fait d’avoir du temps libre, c’est de trouver un travail qui a du sens. Un job où on ne compte pas (trop) les heures parce qu'on est porté par ce qu'on fait, où les deadlines stressantes sont compensées par la satisfaction d’avoir accompli quelque chose qui nous tient à cœur. Alors oui, il y aura toujours des réunions qui auraient pu être un e-mail et des lundis matin compliqués, mais quand on est à la bonne place, ces petites contraintes deviennent secondaires. Finalement, le but n’est pas de fuir le travail, mais de trouver celui qui nous fait oublier qu'on travaille.

 

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